Thérèse BRENET

Thérèse BRENET a commencé très tôt ses études musicales et a obtenu un Premier Prix de Piano au Conservatoire de Reims.
Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle a eu pour professeurs Jean Rivier, Darius, Milhaud, Maurice Duruflé, Noël Gallon et Henri Dutilleux et a obtenu les premiers prix d’Harmonie, de Contrepoint et de Fugue.
Elle termina en 1965 en recevant dans la même année le premier prix d’Orchestration et Composition du Conservatoire (première nommée à l’unanimité) et le Premier Grand Prix de Rome de Composition musicale.
Elle a remporté les Prix Halphen de Fugue et de Composition et elle a été lauréate de la Fondation Coplay de Chicago, et membre d’honneur de l’Académie nationale d’Histoire de Reims.
En 1971, elle reçoit le Prix Stéphane Chapelier-Clergue-Gabriel Marie de la SACEM et, en 1973, la Médaille d’Argent de la Ville de Paris.
A l’issue de son séjour à la Villa Médicis, elle a effectué plusieurs voyages d’études à l’étranger, notamment en Pologne, et, à son retour à Paris, en 1970, elle fut nommée immédiatement Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle fut souvent, depuis cette date, membre des jurys d’écriture musicale, de composition et d’électroacoustique.
Depuis sa retraite de son poste au CNSM, elle se consacre à la création musicale.
Thérèse Brenet sur le toit du château de Fontainebleau avec Michel Decoust pendant le concours pour le Prix de Rome, 1964, elle emploie un matériau parfois atonal, parfois tonal qu’elle aménage de façon personnelle.
Son oeuvre est fortement marquée par les inspirations littéraires, picturales et scientifiques (surtout l’astronomie). Elle pense qu’un compositeur doit prendre connaissance de toutes les techniques de son temps et les assimiler sans se laisser asservir par elles.
Sa première commande de la Radio, Clamavit, pour récitant, choeur et orchestre, enregistrée par l’Orchestre lyrique de l’O.R.T.F., sous la direction d’André Girard, avec le concours de Michel Bouquet, fut sélectionnée pour représenter la section française à la Tribune des Compositeurs de l’U.N.E.S.C.O., et largement diffusée à l’étranger (Editions Gérard Billaudot).
Beaucoup d’autres oeuvres ont également passé les frontières pour être jouées en Suisse, Angleterre, Allemagne, Belgique, Irlande, Yougoslavie, Italie, Portugal, aux Pays-Bas, en Libye, au Canada, en Uruguay, au Japon, aux U.S.A., etc..

Crédit photo © Odile Haîm