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Bernard DE CREPY
Composition
Artiste
Edith Lejet est née en 1941 à Paris (France), où elle réside. C’est au CNSMD de Paris qu’elle a fait ses études de musique, ses maîtres en composition étant Jean Rivier, André Jolivet et Henri Dutilleux qui remplaçait souvent Jolivet. Elle a obtenu ses Premiers Prix d’Harmonie, Contrepoint, Fugue, Esthétique et Composition. Nommée en 1972 à un poste de professeur de solfège au sein de ce même CNSM, elle y a ensuite enseigné l’orchestration, la fugue, puis en 1992 elle a été chargée de lancer la classe « Ecriture : musique du XXème siècle » qui venait d’être créée, et dont elle a occupé la chaire jusqu’en 2005. Depuis 2003 elle est Professeur de Composition à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot. Dès 1969 elle a été commanditée par l’ORTF (devenue Radio-France en 1974) pour deux œuvres importantes : l’une, Le journal d’Anne Frank, pour la Maîtrise, a donné lieu, sous la direction Jacques Jouineau, à un enregistrement fort soigné, avec le concours d’artistes prestigieux comme Lily Laskine. L’autre concerne Monodrame pour violon et orchestre : ce concerto a été enregistré en studio avec Devy Erlih et l’Orchestre de Chambre de l’ORTF sous la direction de Daniel Chabrun, avant d’être joué en public avec l’Orchestre National. Autre événement notoire, la réalisation en 2004 d’un CD monographique intitulé « Harmonie du soir » de marque Mandala, par Jean Thorel et l’ensemble Stringendo, regroupant quelques œuvres pour ensemble instrumental, dont Espaces nocturnes (1976), Harmonie du soir (1977), ou encore Des fleurs en forme de diamants (mini-concerto de guitare, 1997). Pour l’ensemble japonais Muromachi, qui mêle des instruments baroques européens et des instruments traditionnels japonais, elle a écrit Toute la nature sort de l’or, pour 15 musiciens (2011) et Secret d’un paysage, concerto pour violon et 17 musiciens (création par Hae-Sun Kang le 26/10/2013). Pour instrument seul, on peut citer La houle à l’assaut des récifs (2010) pour violoncelle, De lumière et de cieux embrasés (2010) pour harpe ; pour petites formations, Bruit de l’eau sur de l’eau pour deux violons (2009), ou Echos dans la vallée (1995-2011) pour violon, clarinette et piano. La musicologue et compositrice Lin-Ni Liao lui a consacré un ouvrage « La pensée musicale d’Edith Lejet » (2010, éditions de l’Observatoire Musical Français, Paris-Sorbonne).