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Thérèse BRENET
Piano
Artiste
Olivier TERJEAN
Olivier Terjan commence le piano à l’ âge de cinq ans. Il obtient un Premier prix de piano et de musique de chambre. Il est ensuite lauréat de plusieurs concours internationaux.
Après l’enseignement de Jacques Rouvier, il enrichit encore son jeu lors de masterclasses, dans des académies musicales, au contact de personnalités aussi diverses et aussi éminentes que Marc Laforêt, Jean-Marc Luisada, Nathalie Lanoë, France Clidat, Christian Debrus, Anne Queffélec, Margaret Fazoline, Lévone Mamikonian, Bernard Ringeissen, ou encore l’Américain Clifton Matthews, à la session duquel était également stagiaire la pianiste Hélène Grimaud.
Maîtrisant les principales pièces du répertoire traditionnel du pianiste concertiste, de Bach aux musiques dites « actuelles » – comme si les autres musiques ne l’ étaient pas ! – en passant par Sauguet, Louvier ou Dutilleux, il explore continûment d’ autres styles musicaux, d’ autres cultures, et ce aussi bien comme mélomane que comme interprète, arrangeur, improvisateur ou compositeur.
Pianiste érudit et éclectique, diplômé de Sciences Po, artiste multifacettes au parcours atypique, il nourrit son art en se passionnant aussi bien pour d’ autres formes d’ art que pour des disciplines en apparence très éloignées. Il établit des rapports aussi inattendus que fructueux entre la musique et d’ autres domaines, tant scientifiques que philosophiques ou littéraires.
C’est ainsi, par exemple, qu’ il approfondit le langage musical par la musique de la langue :
– Il est en effet l’auteur d’ un ouvrage sur la langue française « Les Français et l’ orthographe », préfacé, dédicacé et encensé par le président de l’ académie Goncourt en personne, qui n’ est autre qu’ un certain… Bernard Pivot, lequel se déclare même « très fier d’ avoir préfacé son travail ».
– Par ailleurs, son humilité, sa fidélité au bien- écrire et au signifiant orthographique – il est parfois sollicité comme correcteur suprême avant publication de travaux universitaires, et trouve toujours des fautes à corriger. Pas seulement des coquilles : souvent des fautes relevant de confusions, de subtilités passées à la trappe, voire de contresens – le portent tout naturellement à une plus grande fidélité vis-à-vis du texte et du signifiant des partitions qu’ il interprète.
Il est également, entre autres :
– Comédien, formé au conservatoire de la Ville de Paris dans la classe de Pascal Parsat. Il a joué dans des clips, des pièces de théâtre, des téléfilms…
Il se rend ainsi mieux compte à quel point la présence sur scène est tout aussi importante pour un pianiste que pour un acteur ;
– Auteur d’une théorie mathématique appliquée à l’astrophysique, et qui fait voir sous un jour nouveau les dimensions de la musique qui nous dépassent ;
– Fasciné par le monde vivant, en particulier le monde végétal, dont nous dépendons si étroitement et dont nous sommes tous issus, à commencer par Louis du Champ de betteraves (Ludwig van Beethoven) ;
– Compositeur.
Il a déjà composé pour plus de deux heures d’écoute.
Parmi ses œuvres, citons : des variations, une fantaisie, un impromptu, une valse, une étude de concert, une étude d’exécution transcendante, une rhapsodie, une sonate, une tragédie (forme inédite d’ écriture musicale), un concerto (concerto d’ exécution transcendante, et cela non plus n’ avait jamais été imaginé auparavant)…
Il est ainsi plus à même de deviner, de ressentir les intentions des compositeurs, autres que lui, qu’il interprète ;
– Initiateur d’une approche holistique de la musique : la « con – prendre » pour mieux la comprendre. Cette approche originale lui permet de pratiquer son instrument en pleine « con – science », et de favoriser tant la sensibilité que la virtuosité, en conduisant de façon naturelle à parler musique comme langue maternelle.
Pour ce faire, il a mis au point un ensemble de moyens très précis pour fusionner nature et culture en musique.
De la même manière que le bébé a cette capacité extraordinaire à apprendre la langue, voire les langues de son pays, spontanément, sans effort pénible, de façon à la fois plus agréable, plus efficace, plus rapide et plus durable que, plus tard, les langues étrangères qui lui resteront étrangères toute sa vie, de même les moyens qu’ il a élaborés redonnent toute leur place aux mécanismes innés en chacun de nous, que la civilisation a inhibés.
La musique est la langue maternelle d’Olivier Terjan.
C’est aussi ce qu’ exprimait Claude Hagège, linguiste et musicologue de renommée mondiale.
S’étant déclaré enthousiasmé tant par le jeu que par la qualité des œuvres d’ Olivier Terjan, il observait à cet égard que celui-ci avait su admirablement allier la connaissance érudite de l’ écriture musicale, les harmonies savantes, à la fraîcheur de la musique d’ avant Guy d’ Arezzo, lorsque la musique était essentiellement non écrite.
Ses méthodes de travail, comparativement peu contraignantes, lui permettent par ailleurs d’ assimiler et de garder dans les doigts tout naturellement sur le long terme les pièces, même les plus redoutables, d’ exécution et d’ interprétation, de la littérature pianistique : les 24 études de Chopin, les Études d’ exécution transcendante de Liszt, les trois mouvements de Gaspard de la nuit, les trois mouvements de Petrouchka, Islamey, Méphisto Valse n°1, La Campanella, nombre de sonates, rhapsodies, toccatas, les Variations sérieuses de Mendelssohn, nombre de concertos, dont les plus difficiles…, sans oublier ses propres compositions, dont certaines sont plus ardues encore que celles précitées.
Mais surtout, les œuvres d’Olivier Terjan apprennent à si bien maîtriser les difficultés techniques du grand répertoire que ces dernières en deviennent alors des outils supplémentaires au service de la musique ;
– Pédagogue, non seulement en musique, non seulement pour un très haut niveau, mais aussi dans des domaines en apparence très différents, et sans négliger des niveaux plus basiques : un retour constant aux fondamentaux, consolidant les fondations, n’est-il pas essentiel pour monter toujours plus haut ?
Il a ainsi participé à des expériences pédagogiques plus qu’encourageantes, auprès de populations en grande précarité, notamment dans la lutte contre l’ illettrisme et même l’ analphabétisme, en adoptant et en adaptant à chaque cas les principes du Professeur Alain Bentolila ;
– Sportif et entraîneur sportif, féru de physiologie du sport, de ce que les neurosciences nous apportent en termes d’apprentissage et de préparation mentale, il sait aussi mettre toutes ces compétences au service de la musique ;
– Passionné, plus généralement, de médecine, il a plus d’une fois eu raison contre des professeurs de cette discipline. Les ayant involontairement vexés, il n’ a pas obtenu que des soutiens de leur part, mais il en a obtenu de bien meilleurs, à commencer par celui de l’ épreuve des faits.
À l’instar d’ Alfred Cortot, qui avait commencé des études de médecine et, passionné de physiologie, disait s’ être inspiré des principes de l’ entraînement sportif pour énoncer ses « Principes rationnels de la technique pianistique » ;
À l’instar d’ Arturo Benedetti Michelangeli, qui disait être « né avec les skis aux pieds », qui est devenu champion de course automobile et a transposé sa passion de la mécanique auto dans celle des instruments dont il jouait ; ayant validé quatre années de médecine, il a su mettre ses connaissances du corps humain, son sens de l’ équilibre, son adresse, sa minutie et sa précision au service de la musique ;
À l’instar de Pierre Sancan, chorégraphe, chef d’ orchestre, professeur d’ université, pianiste concertiste, compositeur reconnu, Grand Prix de Rome, sportif de haut niveau dans ses jeunes années – n’ en jetez plus – dont on a pu dire qu’ il avait l’ oreille du compositeur, l’ imaginaire du peintre et la sensibilité d’ un grand chanteur, et qui est devenu un pédagogue hors pair. Sa conception de la technique pianistique, liée à des réflexions anatomiques, mais aussi à un engagement émotionnel intense, a fait de lui un professeur incontesté ;
On pourrait encore citer Micheline Ostermeyer, Géza Anda, Arthur Rubinstein, et bien d’autres encore qui, chacun à leur manière, ont mis leurs compétences extra-musicales, leur culture générale, leur éclectisme, leur ouverture d’ esprit au service de leur art.
Comme le remarquait déjà Diderot, « Celui qui ne comprend que la musique ne comprend rien à la musique ».
Olivier Terjan figure sur la prestigieuse liste des personnalités qui ont animé les manifestations de Média’ Cast.
Olivier Terjan a joué Bach, Mendelssohn, Debussy, au festival « Musiques en baie » en Normandie, au festival de Radio France à Montpellier, mais aussi en clôture de la conférence du Professeur Axel Kahn dans le cadre de « La science en fête ».
Il a enregistré plusieurs concerts radiophoniques pour France Musique et France Culture.
Il a interprété des œuvres du répertoire à l’occasion des deux « Carte blanche à Olivier Terjan » que Jean-Luc Leray et Patrick Chompré, dans le cadre de leur émission « À vous de jouer », lui avaient données, dans des émissions de Françoise-Vincent Malettra « Musicomania » et « Le magazine musical international », ainsi que dans l’ émission de Thierry Beauvert « Samedi musique », à laquelle il était invité en même temps que Gérard Poulet.
Invité à accompagner l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine au grand auditorium de la Sorbonne, sous la direction de François Boulanger, pour y interpréter le troisième concerto de Rachmaninov, concert retransmis dans le cadre de l’ émission d’ Ève Ruggieri « Musiques au cœur », il a également interprété des œuvres de Chopin et de Liszt pour celle d’ Alain Duault « Musique et compagnie » sur France 3.
Olivier Terjan se produit régulièrement en France, à Paris : au grand auditorium de la Sorbonne, avec l’ orchestre de la Garde Républicaine, au Pavillon Dauphine, à l’ Hôtel de la Monnaie, aux Invalides, au Grand auditorium de Radio France (prestations retransmises sur France Musique), en province (festivals, en particulier le festival de Radio France Montpellier, le festival international d’ Annecy, Istres, Aix-en-Provence, Marseille…) ainsi qu’ à l’ étranger : au Maroc (Meknès, Rabat), en Grande-Bretagne (Wallasey, Liverpool, Londres), en Allemagne (Francfort), en Suisse (Genève), aux États-Unis (Minneapolis, Washington DC), en Chine (Hong Kong), au Japon (Osaka, Kobé).
Invité de « La nuit du piano », figurant parmi les « 16 virtuoses autour d’Eliane Richepin », essentiellement des pianistes tels que Zu Zhong, considéré comme le meilleur pianiste et chef d’ orchestre du monde, ou Roger Muraro, qu’ on ne présente plus, mais également d’ autres instrumentistes, comme le violoncelliste surdoué Jérôme Pernoo, Prix Rostropovitch.
Cela n’a pas empêché Eliane Richepin de déclarer avoir eu un coup de cœur tout particulier pour la personnalité et le jeu d’ Olivier Terjan, et de lui offrir généreusement une prime spéciale.
Pour rappel, Eliane Richepin est, entre autres :
– Pianiste virtuose internationale ;
– Compositrice, Prix de Rome ;
– Présidente – fondatrice du CMIA ;
– Membre d’honneur de l’ Orchestre de Philadelphie ;
– Fondatrice du Concours international de Montevideo ;
– Membre du jury des grands concours internationaux ;
– Chevalier de la Légion d’honneur ;
– Chevalier des Arts et des Lettres ;
– (…)
Olivier Terjan a également enthousiasmé le directeur de la publication du Monde de la Musique, Mario Colaïacovo, au point que ce dernier lui a lui aussi attribué une prime spéciale lors de son concert à la Maison de la radio !
Olivier Terjan a séduit tout autant les plus grands spécialistes que des personnalités cultivées et mélomanes.
Ainsi, Catherine Pautrat, qui estime que [sa manière de jouer] honore la musique ; Ou bien, Le Professeur Axel Kahn, qui loue « la finesse de son jeu, sa musicalité et sa prestance » ; Ou encore Jacques Toubon, qui l’a félicité pour « sa sensibilité musicale et son talent ».
– « Olivier Terjan possède un jeu profond et raffiné. Son tempérament et sa justesse de sensibilité, tout aussi évidents, sont de nature à faire pâlir les plus grands interprètes. » – Rémy Loury, Midi libre.
– « Olivier Terjan est peut-être le plus musicien de tous les pianistes que j’ aie jamais entendus. » – Setrak.
– « Olivier Terjan est impressionnant. » – François-René Duchâble.
– « Oliver Terjan fait partie de ces musiciens qui ont vraiment quelque chose à dire », déclare Martha Argerich, qui relève « de l’humour, de l’ espièglerie et beaucoup de prestance dans son jeu ».
– « Sensibilité, virtuosité et doigté de rêve : Olivier Terjan a tout d’un artiste de haut vol. » – Le Républicain lorrain.
– « Olivier Terjan est habité par la musique. » – Gérard Poulet, dans l’émission « Samedi musique » de Thierry Beauvert.
– « Terjan a révélé une formidable maîtrise du clavier. » – Nathalie Krafft, le Monde de la Musique.
– « Olivier Terjan, personnalité fantasque et étincelante. » – André Peyrègne, La lettre du musicien.
– « Olivier Terjan possède une vraie nature d’artiste et une imagination toujours en éveil. » – Michel le Trez, La revue de la musique vivante, « En concert », mensuel n°3.
– « Olivier Terjan est… éblouissant ! Une virtuosité féline, d’une clarté et d’ une sûreté à vous couper le souffle, que ce soit dans Bach, Chopin ou Mendelssohn. Et quelle élégance dans cette ivresse de jeu ! Ce garçon au regard de braise, diplôme de Sciences Po en poche… nous a offert un récital passionnant. » – Michèle Friche, Le Soir (Belgique).
– » Je trouve Olivier Terjan génial ! » – Eliane Richepin.