des Anciens Élèves et des Élèves du Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris

François-Eric GENDRON | Association CNSMDP

François-Eric GENDRON

Art dramatique

François-Eric GENDRON

Art dramatique

Depuis sa sortie du Conservatoire de Paris, on l’a beaucoup vu au Cinéma et à la Télévision pour lesquels il a tourné plus de 170 films en France, en Europe (Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne), en Argentine, et aux Etats-Unis.
Ce comédien européen, polyglotte, joue indifféremment en anglais, en italien, en espagnol, en allemand ou en français.
Ses tournages internationaux, outre l’expérience qu’ils lui ont apportée, lui permettent de faire des rencontres professionnelles très enrichissantes.
A l’occasion de son premier film en langue anglaise, « Wagner », produit par la télévision britannique, il donne la réplique à John Gielgud, Vanessa Redgrave, et Richard Burton.
Quelques années plus tard, il incarne un policier français, lancé aux trousses d’une voleuse de bijoux, interprétée par Elisabeth Taylor, pour les besoins d’un moyen-métrage tourné à Los Angeles, réalisé par John Frankenheimer, destiné à promouvoir son nouveau parfum « Fragrant Jewels ».
Son père, Maurice Gendron, violoncelliste et chef d’orchestre de renommée mondiale, ne supportait pas de vivre à Paris, c’est pourquoi François-Eric Gendron vécut à Fontainebleau, ville du cheval et des sports équestres.
A neuf ans, il découvre l’équitation. Le concours hippique, pendant une dizaine d’années, va le mener aux éliminatoires des Championnats de France et Championnat d’Europe Junior.
Concertiste international, Maurice Gendron, crée avec Yehudi Menuhin, un Festival de musique classique, en Suisse. Les plus grands s’y produisent : Segovia, Rubinstein, Rostropovotich… C’est là qu’il connait, à douze ans, ses premières émotions de comédien en présentant un spectacle improvisé avec quelques camarades dont Yasmina Reza, le « Cabaret des amateurs », devant un public parmi lequel figurent Elisabeth Taylor et Richard Burton, Curd Jurgens .
« On tournait des films sur mon père » se souvient-il, dans lequel je devais naturellement jouer le rôle de son fils.
L’ambiance, la lumière, le plateau, l’équipe, lui donnent, dès l’âge de huit ans, l’envie nette et définitive de se retrouver un jour devant cette caméra.
Adolescent, il est ciné phage.
Jean Gabin est et restera à jamais son idole. Il voit tous ses films.
De plus, la passion du cheval les réunit. Il aura l’opportunité magique, un jour, sur un champ de courses normand, de l’approcher.
A cette époque, il est fan de François Truffaut, Jacques Rivette, Eric Rohmer, Alain Resnais, Agnès Varda, Claude Sautet, Jean-Luc Godard…, le cinéma français en général.
Tout jeune comédien, il se projette dans les quadragénaires incarnés par Michel Piccoli ou Yves Montand dans les films de Claude Sautet.
C’est ce cinéma là, pendant ses études au Conservatoire de Paris, qu’il rêve de rencontrer.
Nanti de son baccalauréat, il s’installe à Paris.
Pendant six mois, il étudie les langues, une spécialité familiale. Parallèlement, il s’inscrit dans des cours d’art dramatique et prépare l’entrée du Conservatoire de la Rue Blanche et du Conservatoire de Paris. Il est admis au Conservatoire de Paris en 1974. Il intègre la classe de Marcel Bluwal et travaillera aussi avec Antoine Vitez.
Très vite, il joue au Festival d’Avignon « Les Femmes Savantes », et « Scènes de chasse en Bavière » .
Il se souvient, avec enthousiasme, de cette période bouillonnante, intense, de textes, de culture, d’enseignement.
Ses comédiens de référence sont, à cette époque, et sont toujours aujourd’hui, Michel Piccoli, Marcello Mastroianni ou Vittorio Gassman.
En 1975, toujours élève au Conservatoire, il fait ses débuts à la télévision dans « L’Ane et la Rose » de Jean-Paul Carrère.
Par la suite, alternant Théâtre, Cinéma, Télévision, il travaillera en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne, aux USA …
En France, avec Georges Lautner, Claude Chabrol, Pascal Thomas, José Giovanni, Eric Rohmer, René Manzor, Alain Resnais deux fois, Jean-Charles Tacchella, Jean-Marie Poiré…
Il tourne souvent en Espagne, avec des partenaires prestigieux tels que Veronica Forque, Ana Belen, Angela Molina, Imanol Arias, le regretté Francisco Rabal, Fernando Fernan Gomez, Charo Lopez…et tient, entre autres, le rôle principal d’un film produit par Pedro Almodovar « Mi nombre es Sombra », sur le thème du Docteur Jekyll et Mr Hyde, réalisé par Gonzalo Suarez.
Récemment, il a interprété le rôle du Baron Thyssen dans la Baronesa, meilleure audience tv 2011 en Espagne
Ses envies, désormais?
Au Cinéma, tourner avec la génération de réalisateurs français tels que Wargnier, Rochant, Vincent, Depleschin , Assayas, Laetitia Masson, Benoit Jacquot, Luc Besson … et d’autres encore plus jeunes tels les Kassovitz, Kounen, etc… tout aussi talentueux.
Au Théâtre, avec Patrice Kerbrat, Irina Brook, Didier Long.
Le texte, le verbe, pour Francois-Eric, resteront toujours le support et le matériau indispensables au plaisir de l’acteur.

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